De nombreuses femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques ont un problème d’amincissement des cheveux de la tête, aussi connu sous le nom d’alopécie androgénétique de la femme. Ce problème s’explique généralement par de forts taux d’androgènes que l’on retrouve chez les femmes souffrant de ce syndrome. EstetikaTour, spécialiste de la greffe de cheveux en Tunisie.
L’alopécie chez la femme
L’alopécie androgénétique de la femme est caractérisée par une perte de densité dans la région frontale et du vertex (à l’arrière du sommet du crâne). Les cheveux deviennent à terme plus fins dans ces zones, il ne s’agit donc pas d’une calvitie comme chez l’homme (zones entièrement dépourvues de cheveux).
La grande différence entre la chute de cheveux chez l’homme et l’alopécie androgénétique chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques réside dans le fait que chez ces femmes, les follicules de cheveux restent en vie.
Les androgènes sont-ils responsables ?
Il est important de noter que malgré le fait que l’alopécie androgénétique soit observée chez des femmes souffrant d’une pathologie produisant de forts taux d’androgènes dans le corps (comme les ovaires polykystiques), elle est plus fréquente chez les femmes ménopausées dont les taux d’androgènes sont normaux. Il est donc probable que le développement d’une alopécie fasse entrer en jeu des interactions hormonales complexes entre les androgènes et les œstrogènes (le taux d’œstrogènes étant bas après la ménopause). D’autres facteurs tels que la génétique peuvent également jouer un rôle dans ce processus.
Si l’alopécie vous affecte, consultez votre médecin ou votre endocrinologue. Celui-ci confirmera dans un premier temps le diagnostic de l’alopécie androgénétique. D’autres causes peuvent en effet parfois expliquer l’alopécie comme la déficience en hormones thyroïdiennes ou la déficience nutritionnelle. Vous serez ensuite aiguillé vers un spécialiste de la restauration capillaire.